Pour s’assurer que les aliments mis en marché sont sécuritaires, l’Agence canadienne d’inspection des aliments réalise généralement des analyses permettant d’y détecter des produits chimiques particuliers, par exemple des pesticides connus comme le glyphosate ou des métaux lourds tels que le mercure. Ces analyses dites « ciblées » se concentrent sur les molécules familières pour lesquelles des normes ont été établies.

Dans son laboratoire à l’Université McGill, le chercheur Stéphane Bayen utilise une tout autre approche : plutôt que de chercher des produits déjà connus, ses analyses non ciblées visent à détecter simultanément des milliers de substances et, surtout, à découvrir des molécules dont on n’aurait pas soupçonné la présence dans les aliments.

On veut ainsi s’assurer qu’on ne passe pas à côté de substances potentiellement dangereuses, explique le professeur agrégé en sciences des aliments.

Stéphane Bayen, professeur chercheur à l’Université McGill et représentant de notre thème de recherche 1

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