Une équipe de chercheurs dirigée par notre membre Sébastien Sauvé, a découvert que les matières résiduaires urbaines utilisées comme engrais en France contiennent plus de PFAS que le fumier animal utilisé comme fertilisant dans les champs.

En raison de leurs propriétés tensioactives utiles, les PFAS ont été produits massivement pour les revêtements antiadhésifs, les tissus hydrofuges et les mousses anti-incendies. Cependant, les scientifiques ont détecté ces «produits chimiques éternels» dans l’environnement, ce qui suscite des inquiétudes quant à leur toxicité.

Les humains et le bétail peuvent ingérer des PFAS et les excréter dans leurs déjections ou encore les composés peuvent s’infiltrer dans les eaux usées domestiques et se retrouver dans les effluents traités des eaux usées municipales. Lorsque ces résidus sont appliqués sur les champs agricoles en tant qu’engrais, les PFAS pourraient contaminer les eaux souterraines et se bioaccumuler dans les cultures alimentaires.

Sébastien Sauvé, professeur en chimie environnemental à l’Université de Montréal